Née en région parisienne, j’ai passé ma scolarité dans les couloirs de l’école avec des livres, plutôt que d’affronter la cours de récréation. Mes aspirations me poussaient vers la littérature, la poésie et le théâtre, mais n’assumant pas cette vocation, j’ai finalement opté pour des études d’histoire (Merci Alexandre Dumas !).

 

J’ai travaillé une dizaine d’année dans le commerce, en grand magasin, dont 7 ans au BHV, où j’ai appris l’accueil, l’écoute et l’importance de la satisfaction de la clientèle, et attrapé la bosse du commerce 😉

 

C’est là qu’est née une idée – d’abord très floue – d’ouvrir une librairie. En 7 ans, j’ai eu le temps d’y réfléchir. Le plus difficile est sans doute de prendre la décision de démissionner (à une époque où la rupture conventionnelle n’existait pas), alors que je ne connaissais aucun entrepreneur.e autour de moi et que tout m’en dissuadait, sinon que mon envie était bien là.

 

Alors, je me suis préparée, et c’est en me préparant que le courage est venu et que les portes se sont ouvertes, étape par étape.

 

J’ai pu ouvrir la librairie tant rêvée en 2007 🤩, mais celle-ci a fermé en 2009 😐

 

Les seules choses qu’on regrette sont celles que l’on n’a pas faites, vous ne croyez pas ?

Moi, si ! Et je suis persuadée que si je n’étais pas passée par cette case-là

 

1° Je ruminerais toujours cette idée

2° Je n’aurais jamais vécu toutes les belles aventures qui ont suivi

 

En tout cas, il fallait bien rebondir !

 

C’est comme ça que j’en suis arrivée à me lancer comme assistante freelance à Paris et que j’ai créé le blog Croquefeuille pour m’aider à formaliser mon projet en le racontant (et ne pas sombrer, puisque j’étais en pleine procédure de surendettement).

 

Je connaissais bien le commerce. J’ai appris le marketing avec la librairie, car il fallait bien trouver mon public dans une ville comptant plusieurs centaines de commerces culturels :

 

J’ai affiné mon offre pour la centrer et l’étoffer sur le moyen-âge qui était alors en vogue, appris à communiquer sur les réseaux sociaux et à créer un blog. Les soirées thématiques autour de l’apéro attiraient du monde, comme les stages d’enluminures, de harpe ou d’accordéon…

 

J’ai donc retenu ce qui avait bien fonctionné pour l’appliquer à mon activité freelance, et en effet assez rapidement j’ai pu m’associer à deux consœurs pour former la Compagnie des Télémates au sein de la coopérative Coopaname.